Réunion en la cathédrale de la Canonica.

Notre culture c’est la vie.

« Chaque violence nous enlève une parcelle de vie »

Nous pouvons tous constater que toutes les formes de violences, non seulement sont de plus en plus présentes dans notre ile, mais elles deviennent d’une banalité étrangement horrible.

Nous avons, en tant que Chrétiens, le devoir de pardonner, mais nous ne pouvons en aucun cas accepter de nous voiler la face et considérer comme naturelle cette situation. Plusieurs confrères de plusieurs confréries se sont réunis à deux reprises et ont décidé de générer une action tendant à mobiliser sur une action commune le plus grand nombre de confréries, mais aussi des « hommes de bonne volonté ».

Si le mot « violence » est lui-même galvaudé, qu’il est assimilé à une défense, à une norme considérée comme acceptable, nous ne pouvons pour notre part nous contraindre à cette fatalité. Nous n’avons en tant que laïcs dans l’Église, à ne porter aucun jugement contre tel ou tel individu, contre tel ou tel groupe humain, nous ne pouvons que constater que la perte des repères qui ont fait notre culture amène notre société à une catastrophe humaine qui nous heurte en tant qu’individus, en tant que confrères, en tant que Chrétiens, en tant que Corses.

Arrivés à ce stade de réflexion et dans un souci d’efficacité, nous souhaitons mettre en place une réunion qui regrouperait le plus grand nombre de confréries afin de confronter nos points de vues et d’élaborer ensemble une action forte qui permettrait de réveiller quelques consciences. Nous proposons de nous retrouver le dimanche 11 décembre à 10 heures en la cathédrale de la Canonica, ou nous pourrons ensemble célébrer une Messe, puis nous concerter (en habits de confrère).

Ont déjà participés : des confrères de l’Archiconfrérie de Saint Joseph, de Biguglia, de a Serra, de Santa Croce (Bastia), de Santa Croce (Brandu), San Carlu (Bastia), San Roccu (Bastia).
Sont en accords sur la démarche : Les confréries de Patrimoniu, Saint Florent, Cervioni, La Conception (Bastia) ainsi que des confréries de Balagne.

« Ce que vous faites au plus petit de vos frères, c’est à moi que vous le faites ».